Pour montrer qu’il existe un autre futur que l’effondrement écologique et la dictature, les auteurs esquissent les traits d’une démocratie régénérée, d’une puissance publique restaurée, avec et pour les citoyens, sous la forme d’un Etat d’urgence écologique. Une transition sociétale est nécessaire, urgente, possible et souhaitable. L’Etat doit assumer son rôle d’activateur de cette transition, en offrant à tous les porteurs d’initiatives de transition le terreau fertile dont ils ont besoin. Il doit se montrer visionnaire, stratège, coordinateur, coopérateur, financeur, évaluateur du changement, en privilégiant la subsidiarité, la co-construction et la participation des citoyens. En tentant de réfuter les objections à une action beaucoup plus volontariste de nos institutions, émises par de nombreux acteurs belges ces 12 derniers mois, les auteurs souhaitent faire de ce projet d’Etat d’urgence écologique un sujet de débat démocratique.