. « Les sommets sur le climat se succèdent, nous croulons sous l’avalanche de rapports plus alarmants les uns que les autres. Et l’on se rassure avec une multitude de déclarations d’intention et de bonnes résolutions. Si la prise de conscience progresse, sa traduction concrète reste dérisoire. L’humanité doit se ressaisir, sortir de son indifférence et faire naître un monde qui prend enfin soin de lui.
Je veux crier que le réchauffement climatique n’est pas une simple crise que le temps effacera. Il conditionne tous les enjeux de solidarité auxquels nous sommes attachés. Ne rien faire, c’est accepter une ultime injustice.
Un autre monde est d’ores et déjà possible ; il nécessite un état d’esprit universel, une intelligence, une vision et une volonté collectives. Nous devons penser le monde comme un espace commun de solidarité.
Les responsables politiques doivent prendre des mesures à la hauteur de ces enjeux. C’est à cela qu’on jugera de leur courage. »