
AMI(E)S DU BLOG,
VOTRE AVIS NOUS INTERESSE
La publication récente d’un article sur « Amazone investit dans les renouvelables : virage vert ou greenwhasing ? » dans la newsletter de Révolution Energétique nous a fort interpellé et nous a donné envie d’approfondir le sujet et de partager avec vous, lecteurs/lectrices, nos impressions.
Quand une petite entreprise cherche la neutralité carbone en recourant uniquement à des sources d’énergie renouvelable, on applaudira des deux mains.
Quand Amazone cherche à acquérir plus de 50% d’un grand projet éolien offshore aux Pays-Bas et à atteindre la neutralité carbone en 2040, doit-on être réjoui ou effrayé ?
Amazone c’est 175 centres de distribution répartis dans le monde, 40 Boeing, plusieurs milliers de semi-remorques et 20 000 utilitaires qui assurent des livraisons de plus en plus rapides, et une quantité impressionnante de centres de serveurs informatiques.
Et Amazone n’est pas la seule multinationale à s’engager dans cette démarche. Il y aurait bientôt beaucoup d’autres (TESLA, IKEA, …)
Qu’est-ce qui dérange ?
Ce n’est pas un Etat qui cherche la neutralité carbone, mais une multinationale, aussi puissante (sinon plus) qu’un Etat.
Ce n’est pas la collectivité qui cherche la neutralité carbone, c’est un acteur économique, au profit d’une activité rémunératrice dans son propre intérêt.
L’entreprise toute puissante pourra s’accaparer les sources d’énergie propres, sans choix de priorité, sans mise en balance des différents besoins au sein de l’ensemble de la société.
L’énergie disponible, y compris l’énergie propre disponible, n’est pas nécessairement infinie. Comme n’est pas infini non plus le développement économique dans le processus de décroissance qui se dessine.
L’énergie n’est-elle pas un bien commun et ne revient-il pas à la collectivité de décider de sa gestion et son affectation ? Est-il légitime de laisser décider des multinationales aussi « vertes » soient elles (ou prétendant l’être) comment partager les ressources et à quelles fins ?
AMI(E)S DU BLOG, VOTRE AVIS NOUS INTERESSE : 1. Ce n’est pas un Etat qui cherche la neutralité carbone, mais une multinationale, plus puissante qu’un Etat. Faut-il s’en plaindre ? 2. Tout le monde devrait-il pouvoir s’approprier les sources d’énergie propre sans limites ? 3. Que peut-on faire pour contrer ou en tout cas positiver cette nouvelle tendance à la privation de l’énergie par les multinationales ? 4. Est-il concevable de développer un AMAZONE WALLON, BELGE ou EUROPEEN? Est-ce là la solution? (Commentaires à intégrer en bas de cet article ou à nous les envoyer via email à qualorsyfaire@gmail.com) |
J’insiste depuis plus de 25 ans sur la nécessité d’éliminer les combustibles fossiles et de tirer toute l’énergie du seul captage de l’énergie, sous ses trois formes, la lumière, la chaleur et le vent. Que cette substitution soit faite par un État ou une entreprise ne change rien au fait lui-même. Les centrales électriques qui produisent de l’énergie solaire sont actuellement de grandes multinationales, comme Iberdrola. Il n’y a pas de différence significative entre Iberdrola, par exemple, et Amazon. Au moins en Espagne, tout le monde peut installer l’énergie solaire dans sa maison ou dans sa ferme. Dans un monde à économie de marché, tout le monde peut rivaliser avec Amazon. Si les États veulent battre Amazon, par exemple, ils doivent amener les citoyens à choisir leurs produits, sans contraintes ni obstacles, simplement parce qu’ils sont meilleurs que, par exemple, ceux d’Amazon. C’est possible. Les États veulent-ils être compétitifs ?
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
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