Extraits du journal « OUEST France » du 26/06/2022
(Photo de Philippe WIRTGEN)
Lors de leurs remises de diplômes dans les grands amphithéâtres, sur le plateau de Saclay, à Palaiseau (Essonne), les diplômés ont pris la parole pour alerter sur l’urgence climatique. ( Cet évènement n’est pas sans rappeler les discours de diplômés d’AgroParisTech et d’HEC. !)
« Nous n’avons plus le temps de nous donner bonne conscience ou de nous voiler la face », a ainsi lancé l’un des nouveaux diplômés.
« Même si nous, polytechniciens, sommes bercés dans une foi en la rationalité en la science et la technique, nous voyons bien qu’il n’y aura pas de solution miracle, que la technologie ne va pas nous sauver. »
« Non, l’essor de l’hydrogène vert, des batteries longue durée, des biocarburants et de la capture carbone ne suffiront pas à éviter un réchauffement [de la planète, NdlR] de 4 °C » a déclaré également une polytechnicienne.
En écho, les trois promotions ont lancé un appel à la « sobriété », c’est-à-dire à la diminution de la consommation d’énergie et de ressources naturelles. « Le constat est clair, nous devons diminuer nos consommations matérielles, surtout nous, les plus privilégiés », estimait ainsi l’une des oratrices.
Certains nouveaux diplômés ont également adressé des critiques à l’école Polytechnique : « le modèle de réussite proposé par l’école tendrait à ignorer l’urgence écologique et sociale, ainsi que la responsabilité qu’elle peut avoir dans son aggravation et dans les réponses à y apporter. »
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QU'ALORS Y FAIRE 
pour avoir accompagné la formation d’Agros et d’X, quand j’étais responsable du département environnement à l’ENGREF, je ne peux que me réjouir de ce « réveil » des futures élites… et les encourager dans le sens d’une véritable « radicalité » dans leurs choix personnels et professionnels. Demi mesures et greenwashing ne sont plus acceptables dans l’univers « techniciste » !
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